Le jugement

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Le Chrétien et le jugement du prochainMOUKOUOP NGUENA

1.1      Le chrétien et le jugement du prochain

1.1.1       Ne jugez point

« Matthieu 7.1. Ne jugez point, afin que vous ne soyez point jugés.

2 Car on vous jugera du jugement dont vous jugez, et l’on vous mesurera avec la mesure dont vous mesurez.

3 Pourquoi vois-tu la paille qui est dans l’œil de ton frère, et n’aperçois-tu pas la poutre qui est dans ton œil?

4 Ou comment peux-tu dire à ton frère: Laisse-moi ôter une paille de ton œil, toi qui as une poutre dans le tien?

5 Hypocrite, ôte premièrement la poutre de ton œil, et alors tu verras comment ôter la paille de l’œil de ton frère. »

 Romains 14.4. Qui es-tu, toi qui juges un serviteur d’autrui? S’il se tient debout, ou s’il tombe, cela regarde son maître. Mais il se tiendra debout, car le Seigneur a le pouvoir de l’affermir. 

1Corinthiens 4.4-5, Car je n’ai rien sur ma conscience; mais par là je ne suis pas justifié; mais celui qui me juge, c’est le Seigneur. Ainsi ne jugez rien avant le temps, jusqu’à ce que le Seigneur vienne, qui aussi mettra en lumière les choses cachées des ténèbres, et qui manifestera les conseils des cœurs; et alors chacun recevra sa louange de la part de Dieu. 

Romains 2.1, dans la traduction de la Bible du Semeur. Toi donc, qui que tu sois, qui condamnes ces comportements, tu n’as donc aucune excuse, car en jugeant les autres, tu te condamnes toi–même, puisque toi qui les juges, tu te conduis comme eux. 

« Cessons de nous juger les uns les autres : jugez plutôt qu’il ne faut rien mettre devant votre frère qui le fasse buter ou tomber » (Romains 14, 13). 

https://www.taize.fr/fr_article4025.html

1.1.2       Éviter les jugements prématurés

« Reprends, réprimande, exhorte, avec une patience inlassable et le souci d’instruire » (2 Timothée 4, 2).

« Ne portez pas de jugement prématuré, laissez venir le Seigneur » (1 Corinthiens 4, 5) 

1.1.3       Ne jugez pas à l’apparence

Jean 7:23-24 « Si un homme reçoit la circoncision le jour du sabbat, afin que la loi de Moïse ne soit pas violée, pourquoi vous irritez-vous contre moi de ce que j’ai guéri un homme tout entier le jour du sabbat? Ne jugez pas selon l’apparence, mais jugez selon la justice. »

Ésaïe 11:3 « Il respirera la crainte de l’Eternel; Il ne jugera point sur l’apparence, Il ne prononcera point sur un ouï-dire. »

Jacques 2:4 « Ne faites-vous pas en vous-mêmes une distinction, et ne jugez-vous pas sous l’inspiration de pensées mauvaises? »

Jean 7:51 « Notre loi condamne-t-elle un homme avant qu’on l’entende et qu’on sache ce qu’il a fait? »

1 Samuel 21:6 « Alors le sacrificateur lui donna du pain consacré, car il n’y avait là d’autre pain que du pain de proposition, qu’on avait ôté de devant l’Eternel pour le remplacer par du pain chaud au moment où on l’avait pris. »

Matthieu 12:3-5 « Mais Jésus leur répondit: N’avez-vous pas lu ce que fit David, lorsqu’il eut faim, lui et ceux qui étaient avec lui; comment il entra dans la maison de Dieu, et mangea les pains de proposition, qu’il ne lui était pas permis de manger, non plus qu’à ceux qui étaient avec lui, et qui étaient réservés aux sacrificateurs seuls? Ou, n’avez-vous pas lu dans la loi que, les jours de sabbat, les sacrificateurs violent le sabbat dans le temple, sans se rendre coupables?… Si vous saviez ce que signifie: Je prends plaisir à la miséricorde, et non aux sacrifices, vous n’auriez pas condamné des innocents.… »

Matthieu 12:9-10 « Etant parti de là, Jésus entra dans la synagogue. Et voici, il s’y trouvait un homme qui avait la main sèche. Ils demandèrent à Jésus: Est-il permis de faire une guérison les jours de sabbat? C’était afin de pouvoir l’accuser. Il leur répondit: Lequel d’entre vous, s’il n’a qu’une brebis et qu’elle tombe dans une fosse le jour du sabbat, ne la saisira pour l’en retirer?… Combien un homme ne vaut-il pas plus qu’une brebis! Il est donc permis de faire du bien les jours de sabbat.… »

1samuel :20-23 « Un fils d’Achimélec, fils d’Achithub, échappa. Son nom était Abiathar. Il s’enfuit auprès de David, et lui rapporta que Saül avait tué les sacrificateurs de l’Eternel. 22David dit à Abiathar: J’ai bien pensé ce jour même que Doëg, l’Edomite, se trouvant là, ne manquerait pas d’informer Saül. C’est moi qui suis cause de la mort de toutes les personnes de la maison de ton père. Reste avec moi, ne crains rien, car celui qui cherche ma vie cherche la tienne; près de moi tu seras bien gardé. »

Deutéronome 16:18 « Tu établiras des juges et des magistrats dans toutes les villes que l’Éternel, ton Dieu, te donne, selon tes tribus; et ils jugeront le peuple avec justice. »

https://www.bible-ouverte.ch/meditations/le-point-de-vue-biblique/1283-ne-jugez-point.html

L’histoire de Balaam, qui déclare que si il avait une épée il aurait tué son ânesse est édifiante. Car la raison pour laquelle il aurait tué son ânesse est ce que son ânesse a fait trois fois pour lui sauver la vie les trois fois. Mais lui, jugeant à l’apparence a juste considéré condamnable le comportement de l” ânesse, alors que ce comportement lui sauvait la vie ! (Nombres 22:22-35).

La lumière

Nous ne devons pas juger parce que nous n’avons pas toute la lumière qui permet de bien évaluer les choses. Nous ignorons souvent ce qui se trouve dans le cœur des gens et même plus encore, nous ignorons même les motifs qui les poussent à agir. Il n’est pas dit que les situations ne doivent pas être jugées, mais seulement que nous devons éviter d’agir trop rapidement sans avoir toutes les données nécessaires à une bonne analyse. Or, le plus souvent, juger quelqu’un sans l’avoir écouté, sans savoir quels étaient ses motivations, ses contraintes et ses buts, c’est porter un jugement prématuré et à l’apparence, le plus souvent faux.

1.1.4       Vous êtes condamnés par vos jugements

https://bible.knowing-jesus.com/Fran%C3%A7ais/topics/Juger-Les-Autres

Romains 2:1-3 O homme, qui que tu sois, toi qui juges, tu es donc inexcusable; car, en jugeant les autres, tu te condamnes toi-même, puisque toi qui juges, tu fais les mêmes choses. Nous savons, en effet, que le jugement de Dieu contre ceux qui commettent de telles choses est selon la vérité. Et penses-tu, ô homme, qui juges ceux qui commettent de telles choses, et qui les fais, que tu échapperas au jugement de Dieu?

Jacques 4:11-12 Ne parlez point mal les uns des autres, frères. Celui qui parle mal d’un frère, ou qui juge son frère, parle mal de la loi et juge la loi. Or, si tu juges la loi, tu n’es pas observateur de la loi, mais tu en es juge. Un seul est législateur et juge, c’est celui qui peut sauver et perdre; mais toi, qui es-tu, qui juges le prochain?

Le jugement de David

(http://www.entretienschretiens.com/041%20Ne%20jugez%20point%20-%20Mt%207(1-5).htm)

La Bible nous rapporte cette histoire dans le onzième chapitre du deuxième livre de Samuel. David était devenu amoureux de cette belle femme et on apprend plus tard qu’elle lui donnera un enfant. Le mari de celle-ci, un vaillant officier, était occupé à faire la guerre pour la nation d’Israël. Afin de cacher son vice, David s’arrange pour le faire tuer durant une manœuvre militaire. Il va sans dire que David doit maintenant porter le poids de deux péchés sur sa conscience : l’adultère et le meurtre. Selon les ordonnances divines, ces deux transgressions méritent la peine de mort (Exode 21.12; Lévitique 20.10).

Il aurait cependant été difficile d’appliquer la peine capitale à David. Si son cas avait été discuté devant un tribunal humain, il aurait probablement pu s’en sortir indemne. Je pense à certains délits qui font la manchette des journaux et à la manière dont ils ont été débattus dans nos cours de justice. J’imagine le roi David au banc des accusés, en présence de son avocat. Quel raisonnement aurait-il pu utiliser devant le jury pour défendre son client? Je pense qu’il aurait pu présenter une défense très solide en argumentant sur la base du fait que David était le roi d’Israël.

Ce titre, en soi, ne lui procure évidemment aucune immunité contre les peines prévues dans la loi. S’il mérite la peine capitale, on devra exécuter la sentence, qu’il soit un roi ou non. Tout le monde s’entend là-dessus. Mais notez ceci. À titre de roi, David était le commandant en chef de son armée. Et Bath-Schéba était l’épouse d’un officier qui le servait dans son armée. Étant le roi, David avait un droit absolu d’envoyer n’importe quel soldat à la guerre à l’endroit de son choix. Dans ce cas-ci, il prit la décision d’envoyer Urie en première ligne, à l’endroit le plus dangereux d’une bataille. La conséquence de cette décision était prévisible : Urie mourut au combat. David a-t-il commis un acte illégal? Non. Le commandant de l’armée est en droit de placer ses soldats là où il le désire. Face à la loi des hommes, il n’avait rien à se reprocher. Et bien sûr, Urie étant mort, David pouvait maintenant marier sa veuve en toute légitimité. Encore une fois, il n’y a rien de mal à prendre pour épouse une femme dont le mari est décédé.

Voyez-vous, les intentions du cœur sont infiniment plus difficiles à démontrer que les faits. On peut probablement établir la responsabilité de David dans la décision de mettre Urie à l’endroit où le combat était le plus violent. Mais il est à toute fin pratique impossible de prouver que David voulait le faire disparaître afin d’épouser Bath-Schéba, la femme d’Urie. Cette faiblesse limite la capacité de notre système judiciaire à rendre la justice. Mais on ne peut pas tromper Dieu de cette façon. Dieu n’est pas dupe. Il avait ses yeux fixés sur le cœur de David, et il a vu son péché. Il a perçu le caractère malfaisant de ses intentions. Un serviteur de Dieu du nom de Nathan est alors venu trouver David pour lui faire part de toute cette affaire.

‘J’aimerais vous informer, Votre Majesté, d’une désolante histoire. Voici ce qui s’est passé. Il y avait un homme qui avait une petite brebis. Elle lui était très précieuse car c’est tout ce qu’il possédait. Il en prenait soin comme si elle était sa propre fille. Il lui donnait sa nourriture et elle grandissait avec ses enfants. Elle couchait même dans ses bras. Il y avait aussi un autre homme dans la ville. Celui-là était très riche. Il avait des brebis et des bœufs en grand nombre. Mais il ne voulait pas prendre un animal de son troupeau pour le repas qu’il devait servir à un visiteur. Il prit plutôt la brebis de l’homme pauvre.’

Quand David entendit ce récit, il se mit dans une violente colère contre l’homme riche. ‘Comment a-t-il osé commettre une telle injustice! Il possède tant de moutons et malgré cela, il n’a pas hésité à s’emparer de la seule brebis appartenant à l’homme pauvre. Pour avoir agi ainsi sans pitié, je déclare qu’il devra compenser la brebis au quadruple.’ En d’autres mots, il devra remplacer la brebis volée par quatre autre brebis. Le prophète Nathan regarda David droit dans les yeux et lui dit, ‘L’homme qui a fait cela, c’est toi!’ O, quelle surprise!

Que s’est-il passé? Par cette parabole, Nathan amena David à prononcer une sentence contre lui-même. En faisant la déclaration selon laquelle l’homme riche devra rendre la brebis au quadruple, David se condamnait par une peine similaire. ‘Tu es l’homme riche qui a volé l’agnelle de l’homme pauvre. Tu as fait périr Urie le Hittite et tu as pris sa femme pour qu’elle devienne ta femme.’ Le Seigneur exécuta la sentence telle que David l’avait prononcée. En conséquence, David perdit quatre de ses fils. Ils moururent l’un après l’autre. Le bébé que Bath-Schéba avait enfanté à David mourut (2Samuel 12.15). Puis on tua son fils Amnon (2Samuel 13.28-29). Ensuite Absalom subit le même sort (2Samuel 18.14-15). Et finalement, Adonija fut aussi assassiné (1Rois 2.24-25). Dieu jugea David selon son appréciation de la justice dans ce cas-ci, i.e., rendre au quadruple ce qui avait été volé. Car on vous jugera du jugement dont vous jugez, et l’on vous mesurera avec la mesure dont vous mesurez.

1.1.5       Jugez selon la justice

1 Corinthiens 6:1-6 Quelqu’un de vous, lorsqu’il a un différend avec un autre, ose-t-il plaider devant les injustes, et non devant les saints? Ne savez-vous pas que les saints jugeront le monde? Et si c’est par vous que le monde est jugé, êtes-vous indignes de rendre les moindres jugements? Ne savez-vous pas que nous jugerons les anges? Et nous ne jugerions pas, à plus forte raison, les choses de cette vie? 

Romains 14:13 Ne nous jugeons donc plus les uns les autres; mais pensez plutôt à ne rien faire qui soit pour votre frère une pierre d’achoppement ou une occasion de chute.

http://www.sourcedevie.com/html/C033-jugement-droit-de-juger-p8.htm

            Dans Galates 2:11-15 nous lisons : « Mais lorsque Céphas vint à Antioche, je lui résistai en face, parce qu’il était répréhensible. En effet, avant l’arrivée de quelques personnes envoyées par Jacques, il mangeait avec les païens ; et, quand elles furent venues, il s’esquiva et se tint à l’écart, par crainte des circoncis. Avec lui les autres Juifs usèrent aussi de dissimulation, en sorte que Barnabas même fut entraîné par leur hypocrisie. Voyant qu’ils ne marchaient pas droit selon la vérité de l’Évangile, je dis à Céphas, en présence de tous: Si toi qui es Juif, tu vis à la manière des païens et non à la manière des Juifs, pourquoi forces-tu les païens à judaïser ? Nous, nous sommes Juifs de naissance, et non pécheurs d’entre les païens ». L’apôtre Pierre a fait quelque chose qui déplaisait au Seigneur : il s’est conduit en hypocrite. Quand Paul n’était pas là, il allait manger avec les païens, et lorsque Paul et d’autres Juifs sont arrivés, Pierre s’est abstenu de manger avec les païens. Et Paul le lui a fait remarquer, il l’a jugé devant tout le monde, en lui reprochant son hypocrisie. Et Pierre s’est incliné.

1 Corinthiens 6:2-3 : « Ne savez-vous pas que les saints jugeront le monde ?… Ne savez-vous pas que nous jugerons les anges ? » 

1 Corinthiens 11:28, Paul dit : « Que chacun donc s’éprouve soi-même, et qu’ainsi il mange du pain… »

Au verset 13, il est écrit : « Or, quiconque en est au lait n’a pas l’expérience de la parole de justice ; car il est un enfant (ce n’est pas un problème d’être un enfant, le problème c’est de rester longtemps à l’état d’enfant). Mais la nourriture solide est pour les hommes faitspour ceux dont le jugement est exercé par l’usage (constant) à discerner ce qui est bien et ce qui est mal ». Voilà le jugement spirituel. On a besoin de ce jugement dans le monde qui nous entoure, et dans l’époque où nous vivons aujourd’hui, qui est pleine de confusion, où toutes sortes de vents de doctrine circulent, où l’Eglise, quelquefois, ne sait plus où donner de la tête, où l’Eglise est divisée sur la doctrine, où il n’y a plus rien qui paraît solide, dans ce monde et même dans l’Eglise bien souvent. Et le Seigneur nous dit : « Il faut que tu sois exercé par l’usage à discerner ce qui est bon de ce qui est mauvais. »

http://www.sourcedevie.com/html/C033-jugement-droit-de-juger-p4.htm

1.1.6       Faites miséricorde

Matthieu 5.7. Heureux les miséricordieux, car ils obtiendront miséricorde!

Matthieu 6:14 « Si vous pardonnez aux hommes leurs offenses, votre Père céleste vous pardonnera aussi; »

Jacques 2:13 « car le jugement est sans miséricorde pour qui n’a pas fait miséricorde. La miséricorde triomphe du jugement. »

Marc 11:25,26  « Et, lorsque vous êtes debout faisant votre prière, si vous avez quelque chose contre quelqu’un, pardonnez, afin que votre Père qui est dans les cieux vous pardonne aussi vos offenses.… »

Éphésiens 4:32 «Soyez bons les uns envers les autres, compatissants, vous pardonnant réciproquement, comme Dieu vous a pardonné en Christ. »

Colossiens 3:13 « Supportez-vous les uns les autres, et, si l’un a sujet de se plaindre de l’autre, pardonnez-vous réciproquement. De même que Christ vous a pardonné, pardonnez-vous aussi. »

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