Le pardon

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Transformer la vie en société, restaurer la paix et l’amour par la pratique appropriée du pardon

Romains 5 :7-8  « 7A peine mourrait-on pour un juste; quelqu’un peut-être mourrait-il pour un homme de bien. 8Mais Dieu prouve son amour envers nous, en ce que, lorsque nous étions encore des pécheurs, Christ est mort pour nous »

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Introduction

Un jour, quelqu’un me dit « Dieu a dit pardonne à ton frère sept fois soixante-dix-sept fois.  Combien de fois a-t-il pardonné à Adam et Eve ? »

Cette simple question résume profondément la mauvaise relation de l’espèce humaine avec le pardon, qui a conduit à de nombreux désastres dans les vies, et qui empoisonne à ce jour les vies de plusieurs.  Il est utile de connaître la bonne réponse à cette question, car elle peut changer très positivement et très significativement des vies.

Avant de répondre à la question, voyons le texte de ce qu’Adam répond lorsque Dieu lui reproche son péché :

« Et l’Eternel Dieu dit: Qui t’a appris que tu es nu? Est-ce que tu as mangé de l’arbre dont je t’avais défendu de manger? L’homme répondit: La femme que tu as mise auprès de moi m’a donné de l’arbre, et j’en ai mangé.  Et l’Eternel Dieu dit à la femme: Pourquoi as-tu fait cela? La femme répondit: Le serpent m’a séduite, et j’en ai mangé.… » Genèse 3 : 11-13

Dans la réponse d’Adam, deux coupables sont trouvés : la femme qui lui a donné du fruit, et Dieu qui a mis cette femme auprès de lui. Il est l’innocente victime de ces deux êtres, et il tient l’explication, voire la justification de son acte.

Lorsque la femme est interrogée, elle aussi trouve son coupable : le serpent. Elle est également l’innocente victime de ce serpent, qui on peut le dire est aussi une création de Dieu.

Voici, les deux ont trouvé l’explication, voire la justification de leur péché, ainsi que les coupables.

Cette attitude d’Adam et Eve reste à ce jour l’attitude favorite de l’espèce humaine. Les hommes et les femmes qui commettent des fautes, des erreurs, des omissions ou des transgressions de toutes sortes, restent généralement prompts, naturellement, à trouver la justification à leur acte, à attribuer à un autre la culpabilité de leur faute ou de leur faiblesse.  Nous n’avons tiré aucune leçon du passé.  Quelle leçon devrions-nous tirer ?

Comment traiter une offense

Revenons à l’enseignement de Jésus sur le pardon, et lisons-le :

« Si ton frère a péché, va et reprends-le entre toi et lui seul. S’il t’écoute, tu as gagné ton frère. Mais, s’il ne t’écoute pas, prends avec toi une ou deux personnes, afin que toute l’affaire se règle sur la déclaration de deux ou de trois témoins. S’il refuse de les écouter, dis-le à l’Eglise; et s’il refuse aussi d’écouter l’Eglise, qu’il soit pour toi comme un païen et un publicain. » Mathieu 18 :15-17

Poser le problème en privé, s’en tenir au fait

La première partie de ce texte doit être lue avec attention

« « Si ton frère a péché, va et reprends-le entre toi et lui seul ». Certaines versions anglaises disent : « If your brother sins against you, go and confront him privately ».

Ce qui est  dit est clair. Si ton frère a péché contre toi, ce n’est pas une raison pour aller dire tout le mal que tu penses de lui à d’autres. Ce n’est même pas la raison pour dire à ton confident ce que cet autre t’a fait de mal. Va le voir, lui et pas une autre personne, et discute de la question avec lui seul, sans l’implication d’autres personnes. En procédant ainsi, tu appliques également le commandement « tu aimeras ton prochain comme toi-même », car il est dit « Tout ce que vous voulez que les hommes fassent pour vous, faites-le de même pour eux, car c’est la loi et les prophètes » Mat 7 :12. Normalement, un humain ne voudrait pas que quelqu’un qui a une raison de l’accuser aille d’abord dire du mal de lui à d’autres, avant même de lui avoir exprimé son motif de mécontentement.

Il y a une autre raison pour laquelle il vaut mieux commencer par exprimer son mécontentement à celui à qui nous faisons un reproche. C’est que notre jugement est parfois faux, parce que nous n’avons pas tous les éléments pour apprécier la réalité. C’est aussi pour cela que Jésus nous dit « ne jugez point », et encore « on vous jugera du jugement dont vous jugez ». Vous pouvez reprocher à quelqu’un de ne pas être venu à votre rendez-vous, appeler d’autres pour expliquer à quel point celui-là ne tient pas sa parole, alors que ce dernier a été victime d’un accident ou d’une agression en venant vous voir, et est encore à l’hôpital. Aller vers le supposé coupable aide à comprendre ses motivations et à apprécier si réellement il est coupable.

Il est important de mentionner que lorsqu’on va vers quelqu’un pour lui exprimer notre mécontentement, la manière de poser le problème est très importante, car elle peut créer la paix ou la guerre. Il faut savoir s’en tenir au fait, sans émettre un jugement sur la personne, sur sa morale ou ses valeurs. Il faut présenter le fait qui pose problème et dire en quoi ce fait pose problème. Par exemple « tu n’es pas venu à notre rendez-vous d’hier, et tu ne m’as pas prévenu, ce qui m’a causé beaucoup de tort » sera préféré à « tu es toujours malhonnête et tu ne tiens jamais parole. Tu l’as une fois de plus démontré… ».  La première formulation s’en tient au fait et à sa conséquence, tandis que la seconde attaque l’individu, qui nonobstant le fait, pourrait chercher à se défendre de l’attaque, ce qui fera dégénérer la situation.

Quelles sont les conditions du pardon et pourquoi pardonner

L’obligation de pardonner existe s’il y a demande de pardon, et seulement dans ce cas

« Et s’il refuse aussi d’écouter l’Eglise, qu’il soit pour toi comme un païen et un publicain »

Il y a normalement un préalable au pardon, et ce préalable est la demande de pardon.  C’est pourquoi il est dit dans le notre père « pardonne-nous nos offenses, comme nous pardonnons à ceux qui nous ont offensé».  Dieu pardonne à ceux qui demandent pardon, et il nous demande de pardonner à ceux qui nous demandent pardon. Le pardon que nous devons accorder à ceux qui nous demandent pardon est obligatoire, car dans notre prière, nous disons que comme nous pardonnons, c’est aussi comme cela qu’il nous sera pardonné. Ainsi, si nous ne pardonnons pas à notre prochain, Dieu ne nous pardonnera pas nos fautes.

« C’est pourquoi, le royaume des cieux est semblable à un roi qui voulut faire rendre compte à ses serviteurs. Quand il se mit à compter, on lui en amena un qui devait dix mille talents. Comme il n’avait pas de quoi payer, son maître ordonna qu’il fût vendu, lui, sa femme, ses enfants, et tout ce qu’il avait, et que la dette fût acquittée. Le serviteur, se jetant à terre, se prosterna devant lui, et dit : Seigneur, aie patience envers moi, et je te paierai tout. Ému de compassion, le maître de ce serviteur le laissa aller, et lui remit la dette. Après qu’il fut sorti, ce serviteur rencontra un de ses compagnons qui lui devait cent deniersIl le saisit et l’étranglait, en disant : Paie ce que tu me dois. Son compagnon, se jetant à terre, le suppliait, disant : Aie patience envers moi, et je te paierai. Mais l’autre ne voulut pas, et il alla le jeter en prison, jusqu’à ce qu’il eût payé ce qu’il devait. Ses compagnons, ayant vu ce qui était arrivé, furent profondément attristés, et ils allèrent raconter à leur maître tout ce qui s’était passé. Alors le maître fit appeler ce serviteur, et lui dit : Méchant serviteur, je t’avais remis en entier ta dette, parce que tu m’en avais supplié ; ne devais-tu pas aussi avoir pitié de ton compagnon, comme j’ai eu pitié de toi ? Et son maître, irrité, le livra aux bourreaux, jusqu’à ce qu’il eût payé tout ce qu’il devait. C’est ainsi que mon Père céleste vous traitera, si chacun de vous ne pardonne à son frère de tout son cœur » Matthieu 18 :23-35.

Combien de fois Dieu a-t-il pardonné à Adam et Eve ?

Au moins autant de fois qu’ils ont demandé pardon. Voilà la bonne et la vraie réponse.

 Aujourd’hui encore, nous sommes nombreux à refuser de demander pardon, à nous vautrer dans des justifications et des explications, qui sans nous innocenter, enveniment plutôt la situation. En répétant les erreurs de nos ancêtres, nous produisons aussi les conséquences semblables.  Demander pardon ne coûte rien et apporte plus d’amour et de paix que de nombreuses et inutiles justifications. Quand bien même on croit avoir des explications à donner afin que notre acte puisse mieux être compris ou toléré, on ne perd généralement rien à commencer par demander pardon à notre prochain, avant de présenter s’il y a lieu une quelconque explication.

Nous sommes également nombreux à refuser notre pardon à ceux qui le demandent, tout en sollicitant au quotidien le pardon de Dieu. Non seulement refuser de pardonner créé généralement des problèmes à notre santé, mais cela nous ferme également les portes au pardon et aux grâces de Dieu. Plutôt que d’être prompts à refuser le pardon, nous devons apprendre à solliciter la demande de pardon de ceux qui nous ont offensés, et si nous ne voulons le faire, nous pouvons choisir de leur pardonner, tout simplement.

C’est quoi le pardon

Plusieurs définitions du pardon existent dans la littérature, et sont très pertinentes. Plusieurs sens aussi peuvent être donnés à l’acte de pardonner (voir https://www.mediadico.com/dictionnaire/definition/pardonner/  pour quelques exemples).  J’ai choisi de donner ici ma propre définition du pardon, qui me semble compatible avec les diverses situations que je connais relativement au pardon :

Définition 1 : Pardonner= « renoncer à toute rancœur, ressentiment et à tout châtiment vengeur vis-à-vis d’un coupable pour l’acte objet de sa culpabilité. »

Je mentionnerai tout de même cette autre définition de la littérature qui donne une seconde perception du pardon, et je vais commenter les deux définitions.

Définition 2 : pardonner= « Action de tenir pour non avenue une faute, une offense, de ne pas en tenir rigueur au coupable et de ne pas lui en garder de ressentiment. »

Dans la définition que je donne de pardonner (définition 1), il faut noter que cet acte ne va pas forcément jusqu’à la seconde définition, qui implique de tenir non avenue une faute, ce qui pose le problème des conséquences de la faute.

Dans la définition 1, le pardon implique la renonciation à toute rancœur et à tout ressentiment. Il implique également de renoncer à tout châtiment vengeur, ce qui n’est pas la même chose que renoncer à tout châtiment. Ainsi donc, tout en accordant le pardon, on peut solliciter lorsque possible la juste réparation de l’acte posé, ou donner un châtiment exemplaire et correcteur, ce qui n’est pas la même chose qu’un châtiment vengeur.  Expliquons ces éléments :

La juste réparation de l’acte posé : si quelqu’un a volé et vient se repentir de son vol et solliciter le pardon, on peut bien lui accorder le pardon, tout en lui demandant de restituer le bien volé. Dans certains cas, on peut même conditionner le pardon par cette restitution, si on juge qu’il a le moyen de restituer, et que c’est cet acte qui permet d’apprécier la sincérité de sa demande de pardon. Si son vol a entraîné d’autres pertes démontrables (pertes d’opportunités certaines par exemple, détérioration de la santé par manque d’argent pour les soins…), on peut aller jusqu’à étendre la demande de réparation à ces pertes, si on juge que les circonstances et ses capacités le justifient. Le pardon n’est pas obligatoirement un renoncement à nos droits ou à la justice, bien que nous puissions également étendre notre pardon jusqu’à l’effacement de toute dette du coupable. Cette absolution du coupable n’est pas une condition du pardon, elle est simplement un choix libre.

Un châtiment exemplaire et correcteur : Le châtiment peut très bien aller avec le pardon, lorsqu’il est exemplaire ou correcteur, et non vengeur. Un châtiment exemplaire est un châtiment donné à titre d’exemple, pour dissuader d’autres personnes de poser le même acte dans le futur. Un châtiment correcteur vise à dissuader le coupable de recommencer. Ainsi, un parent, qui fouette son enfant voleur, même après avoir récupéré l’objet du vol, d’une part essaie de dissuader ce dernier de voler encore (châtiment correcteur), mais également donne à ses frères et sœurs un message sur ce qui leur arrivera s’ils volent (châtiment exemplaire). Il en est de même d’un employeur qui punit sévèrement un employé pour vol ou indiscipline, seulement pour transmettre clairement aux autres le message de ce qui pourrait leur arriver s’ils s’engagent dans les mêmes voies.  Comme le dit si bien la bible :

 « Celui qui ménage sa verge hait son fils, Mais celui qui l’aime cherche à le corriger » Prov 13 :24.

Rappelons ici qu’un châtiment vengeur est fait par désir de vengeance, et par conséquent est porté par le ressentiment et la rancœur. Cela n’a rien à voir avec le châtiment correcteur. Lorsque l’enfant fait une faute, le parent le châtie pour le corriger, sans rancœur et sans esprit de vengeance.

Notons que l’absence totale de châtiment n’est pas toujours souhaitable, car elle peut donner lieu à de multiples demandes non sincères de pardon, et même à des expressions de fourberies, de ceux qui poseraient des actes méchants, en se disant que s’ils sont attrapés, il leur suffira de demander pardon, pour avoir une absolution totale de leur acte, sans la juste réparation ou le juste châtiment dudit acte.  C’est pourquoi j’aime bien le cas de ces associations, qui lors de la résolution d’un différend entre membres, demandent au coupable, en plus de la juste réparation du préjudice causé, de donner à boire et à manger aux autres membres, pour célébrer la réconciliation.

Rappelons que lorsqu’il existe, le châtiment exemplaire ou correcteur doit toujours être juste, de manière non disproportionnée par rapport à la faute, et fait dans l’état d’esprit d’un parent vis-à-vis de son enfant. Lorsqu’il n’est pas adressé à une personne pour qui on a naturellement beaucoup d’affection ou d’amour, Il est même souhaitable qu’il soit approuvé par des personnes neutres et justes, afin de s’assurer qu’il ne porte aucun relent de vengeance. Cette approbation peut être utile pour les personnes vis-à-vis de qui on a beaucoup d’affection, afin de s’assurer qu’il n’est pas trop faible, de manière à finalement n’avoir aucun effet sur la personne châtiée ou aucun effet d’exemple.

La définition 1 traduit aussi le fait que le pardon n’est pas un oubli de l’acte posé, et que le pardon n’exclut pas de prendre toutes mesures tirées de l’expérience pour ne plus être victime d’un tel acte dans le futur.  Si j’ai pardonné à un voleur, je peux très bien décider de ne plus jamais lui donner accès à ma bourse, car rien ne me dit qu’il ne reviendra pas plus tard à son travers de vol. Je pourrai même décider de ne plus jamais laisser la porte de mon bureau ouverte en mon absence, pour ne pas être victime d’autres voleurs.

Exemple biblique du pardon avec punition

L’histoire est racontée dans 2 Samuel 12, que je vous encourage à lire (facile à trouver sur Internet via google)

Lorsque le roi David fait mourir le mari de Bathsheba après avoir commis l’adultère avec elle, Dieu lui envoie le prophète Nathan pour lui signifier sa désapprobation de son acte. David lui-même, à la parabole que raconte le prophète comme s’il s’agit d’une autre personne, juge la personne qui a commis un tel acte digne de mort et devant payer au quadruple pour réparation. Lorsque le prophète lui dit qu’il s’agit de lui, David se repent.  Le prophète lui dit qu’il est pardonné.

2Sam12 :13 « David dit à Nathan: J’ai péché contre l’Éternel! Et Nathan dit à David: L’Éternel pardonne ton péché, tu ne mourras point. 14 Mais, parce que tu as fait blasphémer les ennemis de l’Éternel, en commettant cette action, le fils qui t’est né mourra.»

Avant cela, le prophète prononce la sentence de la punition liée à la faute de David

2Sam11-12 « 11 Ainsi parle l’Éternel : Voici, je vais faire sortir de ta maison le malheur contre toi, et je vais prendre sous tes yeux tes propres femmes pour les donner à un autre, qui couchera avec elles à la vue de ce soleil. 12 Car tu as agi en secret; et moi, je ferai cela en présence de tout Israël et à la face du soleil. »

Notez bien qu’il est dit à David que son péché est pardonné, après qu’il se soit repenti, mais son fils mourra tout de même comme punition. On pourrait croire que les punitions annoncées avant sa repentance et son pardon sont effacées, mais il n’en est rien. Au final, David perdra 4 de ses fils, et 10 de ses femmes seront prises par son propre fils, au vu et au su de tous !

Faites le bilan : David était un homme oint de Dieu, choisi par Dieu pour être établi roi. Pour un homme tué injustement, il perdit 4 de ses fils. Pour un adultère commis, un autre coucha avec 10 de ses femmes, et tout cela après que le prophète lui eut dit qu’il était pardonné !

Effectivement il était pardonné, puisque non seulement il resta en vie, mais Dieu accomplit la promesse qui lui fut faite de toujours laisser un de ses descendants sur le trône, car en dehors de cette histoire, il servit fidèlement Dieu.

Notons que ceci nous enseigne aussi à ne pas condamner hâtivement les gens, car ce sont aussi indirectement des condamnations que nous prononçons contre nous pour nos fautes. David avait demandé remboursement au quadruple. On a vu le résultat.

Matthieu7 :1-3 « 1Ne jugez point, afin que vous ne soyez point jugés. 2Car on vous jugera du jugement dont vous jugez, et l’on vous mesurera avec la mesure dont vous mesurez. 3Pourquoi vois-tu la paille qui est dans l’œil de ton frère, et n’aperçois-tu pas la poutre qui est dans ton œil? »

Plusieurs chrétiens croient qu’ils peuvent toujours pécher, car ils auront le pardon, qui selon leur compréhension les exonère de toute punition ! Cela est très faux ! C’est aussi pour cela qu’il ne faut pas se limiter à demander pardon à Dieu pour les fautes commises vis-à-vis des autres, il faut aussi leur demander pardon ! Même pour les fautes commises par vos parents et qui pourraient avoir attiré sur vous des malédictions, sachez demander pardon et même faire réparation si possible, car vous pouvez souffrir des conséquences sinon.

Matthieu 5:23-24 « 23Si donc tu présentes ton offrande à l’autel, et que là tu te souviennes que ton frère a quelque chose contre toi, 24 laisse là ton offrande devant l’autel, et va d’abord te réconcilier avec ton frère; puis, viens présenter ton offrande. » 

Débarrassons-nous de l’orgueil

« L’arrogance précède la ruine, Et l’orgueil précède la chute. » Prov 16 :18

L’orgueil est l’une des choses qui nous rend très résistants à demander pardon, cherchant toujours à trouver des excuses et des justifications à nos fautes. Pire, l’orgueil est également une chose qui nous conduit très souvent à condamner les autres, à leur en vouloir parce qu’ils ont offensé notre personne, par leurs propos, par leurs actes, ou pour ne nous avoir pas accordés toute la considération que nous méritions.

Plus nous savons nous élever au-dessus des considérations d’orgueil, nous nous trouvons de motif d’en vouloir aux autres par rapport à notre personne, et plus facilement nous pourrons nous « abaisser » à aller rappeler aux autres nos griefs à leur endroit.

Que le pardon soit avec vous !

Quelques lectures sur le pardon

https://www.jw.org/fr/la-bible-et-vous/questions-bibliques/qu-est-ce-que-le-pardon

http://marie-agnes-thulliez.over-blog.com/qu-est-ce-que-le-pardon

http://biblique.blogspirit.com/archive/2008/04/29/pardonner.html

https://www.atoi2voir.com/developpement-de-soi/le-pardon/865-pardon-excuse-et-oubli-ce-que-le-pardon-nest-pas

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Vous pouvez pour vous en faire une idée, retrouver mes publications sur diverses thématiques ici

https://telegra.ph/Liens-vers-mes-publications-chretiennes-10-08

Remerciements

L’auteur remercie la société Megasoft (http://www.megasoftcm.com ), pour tous ses appuis dans la recherche sur ce sujet et dans la rédaction de ce document.  Megasoft offre des logiciels, des formations, des services informatiques, et des services de productivité et de gestion aux organisations et aux individus.

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