La preuve que Dieu existe

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« … Les cieux racontent la gloire de Dieu, Et l’étendue manifeste l’œuvre de ses mains. » Psaume 19 :1

« Car ce qu’on peut connaître de Dieu est manifeste pour eux, Dieu le leur ayant fait connaître. 20En effet, les perfections invisibles de Dieu, sa puissance éternelle et sa divinité, se voient comme à l’œil, depuis la création du monde, quand on les considère dans ses ouvrages. »  Romains 1:20 « Chaque maison est construite par quelqu’un, mais celui qui a construit toutes choses, c’est Dieu. » Hébreux 3:4

1 La preuve de l’existence de Dieu

Nous allons à travers ce texte répondre à la question de l’existence de Dieu, et cela à travers une double démarche de science et de bon sens. La démarche scientifique vise à prouver l’existence de Dieu, en empruntant les mêmes voies que toutes les sciences à ce jour ont utilisé pour prouver leurs « vérités ». Ensuite, nous rappelons à ceux qui refuserons toute preuve, que la question fondamentale ne se limite pas à accepter ou non l’idée de l’existence d’un Dieu, mais aussi et surtout à définir notre comportement relativement à cette question.

1.1      Une première définition de DIEU

Il pourrait y avoir plusieurs définitions de Dieu ; notre propos sera basé sur la définition suivante de Dieu

« Être éternel, unique, créateur et juge. »

Ce Dieu dont nous parlons est un être vivant, doué de volonté. Il n’est pas simplement un principe vague et sans volonté qui régirait l’univers, car en le concevant ainsi, le monde serait simplement inexplicable.

1.2      Le mécanisme de la preuve en sciences et en religion

Lorsqu’on parle de prouver l’existence de Dieu, il est évident pour plusieurs que cela est impossible. D’ailleurs, plusieurs de ceux qui ne croient pas en Dieu reposent leur croyance sur le fait que personne n’a pu prouver l’existence de Dieu. Non pas que personne n’ait essayé de la prouver ou n’ait donné des arguments pour cela, mais plutôt que ce qu’on attend c’est une preuve irréfutable au sens mathématique du terme, comme il en est des preuves des théorèmes ou d’autres résultats mathématiques.  La conclusion généralement admise est qu’une telle preuve n’existe pas.  Blaise Pascal, l’énonce clairement après de longues réflexions « la raison ne peut répondre ».

Cependant, il se trouve que ceux qui ont demandé une preuve au sens mathématique de l’existence de Dieu, soit sont de mauvaise Foi, soit il leur a échappé une réalité forte, que nous énonçons ici, à savoir qu’aucune science n’a jamais fourni en ce qui concerne ses enseignements une preuve telle que celle demandée. En d’autres termes, ni les mathématiques, ni les sciences physiques, ni aucune autre science n’a fourni une telle preuve par rapport à ses enseignements.

Pire encore, aucune ne peut la fournir.

Nous allons maintenant comprendre pourquoi, en commençant par la mathématique, la science par excellence du raisonnement. En mathématique, on démontre des théorèmes et bien d’autres résultats, mais en partant des axiomes ou postulats, des définitions, des hypothèses et d’autres résultats.  La base même du raisonnement mathématique est fondée sur les axiomes de la logique, et les diverses théories mathématiques sont fondées sur d’autres axiomes. Or, rappelons que les axiomes sont des énoncés NON DEMONTRES, admis comme vrais pour pouvoir mener les raisonnements. Lorsque nous disons que tout le raisonnement mathématique repose sur des axiomes, nous disons également que toute preuve mathématique s’appuie sur l’acceptation à priori d’énoncés admis comme vrais et sans preuve.

 Normalement, cela limite le contexte de validité de la preuve à celui où l’axiome est effectivement vrai. Le problème est que lorsque nous revenons dans les problèmes de la réalité de notre monde physique, nous admettons implicitement sans preuve que ces axiomes sont effectivement vrais dans notre monde. De cette acceptation, nous déduisons tous les résultats que nous utilisons.  C’est ici qu’apparait le système à deux poids deux mesures entre la science et la religion. Ceux qui souhaitent les preuves de l’existence de Dieu au sens mathématique du terme, voudraient en général une preuve qui n’est basée sur aucun axiome, où toute affirmation a été démontrée. Nous venons de voir qu’une telle preuve n’existe pas en mathématiques. Elle n’existe pas dans toutes les autres sciences, car toutes ses sciences basent leurs preuves d’une part sur le raisonnement mathématique qui lui-même est basé sur les axiomes, et d’autre part sur les implications des faits observés, dont on ne peut toujours garantir la généricité.

Prenons l’exemple des sciences physiques.  L’un des principes fondamentaux de la physique est le principe de conservation de l’Energie, qui stipule que l’Energie totale d’un système isolé est constante. Un tel principe, pierre angulaire de la physique, n’a jamais été démontré au sens mathématique du terme, sans intervention quelconque d’axiomes. Mais les physiciens, qui ont bâti tout leur édifice dessus, y croient dur comme fer, et sont réconfortés dans leur croyance par le fait que sa violation n’a jamais été observée dans le monde classique. On peut trouver d’autres principes similaires.

Pour confirmer l’impossibilité de fournir des preuves au sens mathématique du terme en l’absence de toute axiomatique, nous pouvons énoncer un théorème du mathématicien Gödel, qui a démontré que « aucun système formel ne peut donner lui-même la preuve de sa propre cohérence ».

Considérant ces faits, nous devons aborder la preuve de l’existence de Dieu comme la preuve d’autres théories scientifiques. Soit nous admettons qu’on pourra se baser sur des axiomes à convenir, soit on se repose sur des faits dont la réalité rend si improbable la non existence d’un Dieu, qu’on ne peut que raisonnablement conclure à son existence.

1.3      Quelques questions de base pour réfuter l’existence de Dieu

1.3.1       Qui l’a vu

Personne ne l’a vu, de même que personne n’a vu les ondes électromagnétiques utilisées pour téléphoner, et que personne n’a jamais vu un électron.

1.3.2       S’il a créé le monde, qui l’a créé

En tant qu’Etre Eternel, Dieu n’a pas été créé. Il n’a pas de commencement ni de fin. Il est comme l’ensemble R des mathématiciens.

Il est clair que Dieu ne peut avoir été créé, autrement il aurait un créateur, et c’est son créateur qui serait alors Dieu, à moins que son créateur ait lui-même un créateur. Par récurrence, on aurait alors soit un créateur initial qui a tout créé et lui-même n’a pas été créé, soit une chaine infinie de créateurs, ce qui impliquerait que le monde n’aurait pas de commencement. Dans le cas du créateur initial n’ayant lui-même pas été créé, ce créateur n’aurait pas de commencement, car n’ayant pas été créé. Au final, quelle que soit l’option on doit arriver à la conclusion que le créateur ultime ne peut pas avoir de commencement, ne peut pas avoir été créé, et qu’il est impossible qu’absolument qu’à la fois toute chose et tout être ait un commencement.

1.3.3       La théorie de l’évolution s’oppose à l’idée de création

J’ai toujours du mal à comprendre comment on a pu opposer création et évolution. Le logiciel Windows 2010, est-il une création ou une évolution ? Les avions d’aujourd’hui sont des créations ou des évolutions ?

Dans chaque cas on peut bien répondre « les deux ». Ce sont des créations car ont des créateurs, et ce sont des évolutions, car résultats de multiples versions produites en des temps différents par le créateur.

Admettre l’évolution ne pourrait être considéré comme une réfutation de la création. Le problème se pose lorsque les théoriciens de l’évolution estiment que l’évolution a été faite au hasard et que cela prouve qu’il n’y a pas de créateur. On pourrait croire à une évolution ayant une bonne dose de hasard, sans que cela réfute l’existence d’un créateur. Prenons l’exemple des jeux vidéo. Ils sont créés par des informaticiens.  Pour que le jeu ne soit pas prédictible, les prochains challenges apparaissent au hasard. Les programmeurs ont ainsi programmé le jeu, pour que les choses se fassent au hasard, afin que le jeu reste intéressant. Imaginons maintenant un joueur, qui pour démontrer que le jeu n’a pas de créateur, affirme que les challenges apparaissent au hasard. Il dit vrai que le jeu évolue au hasard, mais sa conclusion de l’absence d’un créateur est fausse.  Le créateur est libre du choix de son processus de création, et un processus basé sur le hasard ne permet pas de nier l’existence du créateur.

1.4      Les preuves fondamentales de l’existence de Dieu

« Car ce qu’on peut connaître de Dieu est manifeste pour eux, Dieu le leur ayant fait connaître. 20En effet, les perfections invisibles de Dieu, sa puissance éternelle et sa divinité, se voient comme à l’œil, depuis la création du monde, quand on les considère dans ses ouvrages. »  Romains 1:20

« Chaque maison est construite par quelqu’un, mais celui qui a construit toutes choses, c’est Dieu. » Hébreux 3:4

M’appuyant sur l’approche de la preuve par exhibition de faits dont la réalité rend hautement improbable l’existence de Dieu, je vais citer six preuves fondamentales de l’existence de Dieu :

  1. L’existence des couples
  2. L’existence du cerveau humain
  3. L’existence de l’œuf et de la poule
  4. L’existence de l’œil
  5. L’existence de la vie sur terre
  6. Preuves d’existence d’entités spirituelles
  7. Pas de preuve que Dieu n’existe pas

1.4.1       L’existence des couples

Pour moi, la première et la plus grande preuve que Dieu existe est l’existence des couples, mâle et femelle des espèces vivantes. Prenez le temps de contempler le miracle de l’homme et de la femme. Imaginez une évolution faite en l’absence de tout créateur, de toute volonté. Comment on arriverait à produire deux êtres bâtis de manière à pouvoir entretenir des rapports sexuels, lesquels rapports permettent la rencontre d’un spermatozoïde et d’un ovule, qui vont former un œuf et aboutir à un enfant. En électricité, la prise male et la prise femelle ont été conçues pour que l’une aille dans l’autre permettre le passage du courant. Comment Le cycle de la procréation pourrait être le résultat d’un hasard parfait, sans volonté ? Un hasard qui ferait que l’homme et la femme s’attirent pour l’accouplement ? Que le corps de la femme se transforme pour porter un fœtus, le faire vivre, grandir et naitre ? Pourquoi est-ce qu’un hasard sans volonté aurait créé les couples, la reproduction et tous les mécanismes complexes rendant cela possible ?

Cette complémentarité homme-femme, comme étant le résultat d’une évolution aveugle est simplement inconcevable. Ceux qui voudraient même l’imaginer concevable gagneraient à lire attentivement les documents de biologie pour mieux cerner la complexité en jeu ici.

1.4.2       L’existence de l’œuf et de la poule

Dans le cadre de l’évolution, qui de l’œuf et de la poule est arrivé le premier ? De manière plus générale, quel a été le premier entre un animal qui pond et son œuf ? Si l’animal était le premier, il venait d’où ? Pourquoi une évolution hasardeuse aurait fabriqué un œuf à partir d’un animal issu d’ailleurs que d’un œuf ? Si l’œuf était le premier, il venait d’où ? Comment cet œuf avait été fécondé ? De manière relativement évidente, il semble que ce problème ne trouve sa solution que via un créateur.

1.4.3       L’existence du cerveau humain

Les capacités du cerveau humain, inégalées par les ordinateurs mis en place à ce jour, devraient suffire pour convaincre qu’il y a un créateur. Le naturel n’évolue pas spontanément, aveuglement et au hasard vers un ordre si complexe, si puissant. Quelle est la probabilité au hasard, d’avoir un programme informatique capable de résoudre la moitié des problèmes résolus par le cerveau ? 0.  Le fait même que les humains soient dotés de conscience vient encore renforcer ce fait. Le second principe de la thermodynamique renforce ce fait, en faisant ressortir qu’un l’absence d’intervention, le niveau de désordre d’un système à tendance à croitre et non à décroitre.  Penser que le cerveau résulterait d’un hasard total sans intention, avec toutes ses fonctions, c’est pire que croire qu’en abandonnant assez longtemps un tas d’herbes, il finira par se transformer en meilleur smartphone de l’univers.

1.4.4       L’existence de l’œil

L’existence de l’œil émerveille, non pas seulement par sa complexité et ses prouesses, mais aussi et surtout parce que l’œil semble fait avec l’intention fonctionnelle de permettre la vue : l’œil a été fait pour permettre de voir. Comment et pourquoi une évolution hasardeuse sans créateur permettrait la vue et la conscience de cette vue ?

1.4.5       L’existence de la vie sur terre

Plus proche ou plus loin du soleil, il n’y aurait pas eu de vie sur terre. Le cycle des saisons, la rotation, la taille de la terre, l’atmosphère et son rôle protecteur de la vie… de nombreux facteurs sans lesquels la vie sur terre serait impossible. Pourquoi le hasard seul aurait permis la conjonction de tous ces facteurs ? Avec quelle probabilité ?

1.4.6       Preuves d’existence d’entités spirituelles et de manifestations de la divinité

De nombreux documentaires télévisés (National Geographic…) montrent des faits attribués à des entités spirituelles, sortant du normal.

En fait, s’agissant de Dieu, plutôt que de discourir longuement, inutilement et irrationnellement pour prouver qu’il n’existe pas, il faudrait commencer par essayer d’expliquer les milliers de témoignages de manifestation de puissance, et de transformations de personnes ayant donné leur vie à Jésus-Christ, ayant fait appel à la puissance de Dieu. C’est juste faire preuve de mauvaise Foi et de beaucoup de malhonnêteté que de nier sans preuve l’authenticité de tous ces témoignages.

La mauvaise Foi est portée au sommet lorsqu’on demande à celui qui nie les témoignages des autres, de faire son expérience personnelle en donnant sa vie à Jésus-Christ pour vivre lui-même la transformation induite et rendre son propre témoignage, plutôt que de le faire, il reste discourir. C’est comme si je dis à quelqu’un que l’eau qui est dans le verre que j’ai posé est tiède. Plutôt que de mettre son doigt dans le verre ou d’utiliser un autre protocole expérimental pour vérifier, il se met dans de longs discours, pour demander qui m’a dit que le feu existe, comment l’eau pourrait être tiède… La mauvaise Foi et le déni de réalité ne sont pas une manière d’avoir raison

1.4.7       Pas de preuve que Dieu n’existe pas et l’improbabilité totale de notre vie sans Dieu

Enfin, et cela n’est pas négligeable, tous ceux qui affirment que Dieu n’existe pas oublient qu’ils n’ont pas prouvé cela. Ils n’ont fourni aucune preuve au sens mathématique du terme, et mieux encore, aucune preuve tout simplement. En ce sens, leur choix est tout simplement une croyance, une sorte de « religion », basée sur aucune preuve scientifique. Devant les preuves que nous venons d’énoncer de l’existence de Dieu, il est évident que la probabilité de chacune de l’existence de chacune de ces preuves en l’absence d’un Dieu est proche de 0. En supposant ces évènements indépendants (ce qui est admissible s’il n’y a pas de Dieu), la probabilité d’avoir à la fois tout cela lorsqu’il n’y a pas Dieu est presque zéro, pour ne pas dire 0.

En fait, il est reconnu par la science que l’univers a un commencement. Le second principe de la thermodynamique nous enseigne que ce qui est naturel et sans force organisatrice externe tend toujours vers un accroissement du désordre et non de l’ordre. E d’autres termes, vous ne pouvez pas par exemple laisser beaucoup de pièces détachées et finir par retrouver un avion dernier cri, bien monté et totalement fonctionnel sur tous les plans, réalisé par le hasard de la nature. Par contre, vous pouvez laisser un avion et venir voir plus tard que certaines parties sont en train de se gâter. Je crois que vous avez suffisamment observé cela dans votre vie.

Comment donc le hasard à partir d’un univers non ordonné aurait produit un corps aussi complexe que l’homme ? Avec l’œil qui semble avoir été fait pour voir ? L’appareil digestif, l’appareil respiratoire, l’appareil sanguin ? Etudiez un peu la biologie, les mécanismes de survie qui se déroulent dans l’homme lors d’un jeune prolongé ou d’un danger ?  Comment le hasard aurait-il violé le second principe de la thermodynamique pour organiser tout cela ?

Notre univers lui-même existe du fait de plusieurs réglages dont la variation infime d’un seul (changement du 10ième chiffre après la virgule de certaines constantes) aurait rendu l’univers ou la vie impossibles. Ce serait le hasard ?

Que celui qui prétend que Dieu n’existe pas vienne répondre à toutes ces preuves que je viens de lister, en leur donnant une autre interprétation logiquement acceptable, non basée sur le déni de réalité ou la mauvaise foi manifeste.

Devant ces éléments, choisir de croire que Dieu n’existe pas est plus insensé que choisir de croire qu’un homme sans protection a survécu à 10 bombes atomiques larguées sur sa maison, ou que le même homme sur la terre a eu son numéro tiré plus de 20 fois consécutive au hasard parmi plus de 8 milliards de numéros possibles.

En d’autres termes, croire que Dieu n’existe pas, c’est choisir de croire qu’il est plus intelligent de tenir pour vrai un évènement d’une probabilité inférieure à un milliardième de milliardième (Dieu n’existe pas) qu’un événement d’une probabilité presque égale à un (Dieu existe).

Le fait que vous ayez de bonnes questions que vous pose l’existence de Dieu sans avoir les bonnes réponses ou en ayant les mauvaises réponses n’est pas la preuve qu’il n’existe pas, c’est juste la preuve que vous n’avez pas les réponses à vos questions. Tant que vous-même n’avez pas pu donner une réponse correcte à tous les problèmes et contradictions que pose la croyance en la non existence de Dieu, vous ne pouvez pas prétendre qu’il n’existe pas. On peut comprendre pourquoi quelqu’un a dit « un peu de science éloigne de Dieu, beaucoup de science rapproche de Dieu ».

1.5      Arguments additionnels pour réfuter l’existence de Dieu

Plusieurs autres arguments peuvent être donnés pour chercher à prouver que Dieu n’existe pas. Cependant, il est utile de faire la distinction entre le Dieu créateur et tous ses autres attributs qui peuvent poser un problème à notre raisonnement. On peut croire qu’il y a un créateur, et ne pas forcément interpréter ses attributs au sens littéral du terme, car une interprétation littérale peut facilement conduire à des contradictions. Ainsi, une contradiction dans l’interprétation d’un attribut n’est pas la preuve que le créateur n’existe pas, mais plutôt que l’attribut doit être compris dans un autre sens que le sens littéraire direct.  Il est très important de faire la distinction d’une part entre l’existence d’un créateur et les attributs qu’on peut lui attribuer, et d’autre part entre cette même existence et toute description du processus qu’il peut avoir utilisé pour créer. Un processus qui serait analysé et jugé incorrect ne serait pas la preuve qu’il n’y a pas de créateur. Tout au plus, ce serait la preuve soit que celui qui a décrit le processus s’est trompé, soit que l’analyste s’est trompé en jugeant faux ce qui ne l’est pas.

1.5.1       Il ne peut exister un être qui peut tout

Certains pensent que Dieu ne peut exister, car un Dieu qui peut tout devrait pouvoir créer une pierre tellement lourde que lui-même ne puisse pas la porter. S’il peut créer cette pierre, il ne peut pas tout, car il ne peut la porter. S’il ne peut pas créer cette pierre, il ne peut pas tout. Conclusion, un être qui peut tout ne saurait exister.

Ce raisonnement, qui semble correct, pose le problème de l’existence d’un être qui peut tout au sens littéral du terme, et non le problème de l’existence d’un créateur. On peut très bien comprendre que lorsqu’on parle d’un être qui peut tout, cela ne saurait s’appliquer au sens littéral du terme à Dieu, car il pourrait alors se tuer et disparaitre, alors qu’il est Eternel. L’omnipotence de Dieu doit s’entendre dans sa capacité à réaliser tout ce qui est réalisable, compte tenu de ses autres attributs.

1.5.2       Il ne peut exister un être qui sait tout

De la même manière, l’existence du Dieu qui sait tout pose problème à plusieurs. En particulier, cela pose le problème du libre arbitre, car tout savoir du présent, du passé et du futur, implique que tout est défini à l’avance, et que chacun joue juste sa partition, avec une illusion de volonté et de choix. On peut donc choisir de croire que Dieu ne sait pas tout, pour garder le libre arbitre. Il serait alors comme ce programmeur informatique qui ayant programmé son jeu pour que certaines choses arrivent au hasard, a ainsi librement choisi de ne pas savoir et de ne pas décider de chaque événement de son jeu. Cela ne remet pas en cause son existence, ou même sa capacité à tout savoir des choses présentes et passées, ainsi que sa capacité à décider lorsqu’il le souhaite les choses qui arriveront dans le futur.

1.5.3       La théorie créationniste n’est pas exacte

Cet argument est donné par ceux qui estiment que d’après la bible, le monde n’a que 6000 ans alors que d’après la science le monde est beaucoup plus vieux. En admettant même que la théorie créationniste ne soit pas exacte, est ce que cela permet de conclure qu’il n’y a pas de créateur ? Le fait de se tromper sur la description du processus de création n’est pas une preuve de l’absence de créateur. Ensuite, on peut toujours se demander si un jour de la bible en tout temps a toujours été de 24H d’aujourd’hui. Il faut noter que 24H rendent compte de la rotation de la terre autour d’elle-même, et avant que la terre soit créée, on peut avoir du mal à donner cette interprétation au jour. Il faudrait alors penser à quitter l’interprétation littérale pour rechercher une interprétation sémantique des textes mis en doute.  L’utilisation par la bible des expressions « il y eut un soir et il y eut un matin » dans le récit de la création de la genèse, lorsque la terre n’existait pas encore, implique de se détacher d’une interprétation littérale du texte, car c’est quoi le soir ou le matin lorsqu’il n’y a pas encore la planète terre, et pour Dieu qui n’habite pas un lieu précis de la terre ? 

1.5.4       Pourquoi le parfait a créé des êtres imparfaits

En quoi est-ce qu’être parfait impliquerait pour un être que toute sa création soit parfaite ? Ainsi donc la perfection enlèverait la liberté de créer ce qu’on veut ? Et puis, ce serait quoi la perfection pour une créature ? En définissant de manière complète la perfection pour une créature, on pourrait se retrouver à lui donner les attributs du créateur : immortalité, intemporalité, toute puissance… La créature deviendrait alors l’égale du créateur, et ne pourrait plus lui être soumise. Or, si la créature est faite pour adorer le créateur, elle ne peut être son égale, doit lui être soumise et rester punissable.

De plus, pour considérer la création comme imparfaite, il faut évaluer cette perfection non pas au sens absolu, mais plutôt par rapport à l’objectif que le créateur s’est fixé pour la créature, et considérer que l’objectif n’est pas atteint de la meilleure manière. Or, nous ne connaissons pas forcément l’objectif qui a conduit la création de chaque créature ; cependant, il y a des perfections apparentes qu’on ne peut ignorer.

Le savant Newton, disait « la nature ne fait rien de superflu ». Ceci est une autre expression d’un principe connu en physique comme étant le principe de moindre action, qui pourrait se résumer simplement à dire que la nature fait toujours le moindre effort pour atteindre un résultat. De ce principe, on peut déduire l’essentiel des lois de la physique. Ce moindre effort en soi est une forme de perfection. Ensuite, lorsqu’on regarde le cycle de la vie sur terre, celui de l’eau, des saisons, la complémentarité de tout, l’incroyable adaptabilité des espèces on ne peut qu’être émerveillé. 

Notre mauvaise perception de la perfection que nous voulons absolue en tout point nous fait oublier les incompatibilités, qui font qu’’en poussant généralement certaines qualités à l’extrême, on en perdra forcément d’autres (la rigidité extrême s’oppose à la flexibilité ou l’adaptabilité par exemple).   Alors, plutôt que de poser la question : pourquoi le parfait a créé l’imparfait, je me pose la question « sans créateur, d’où viendrait une telle harmonie observée dans l’univers? ».

1.6      Le choix du bon sens

Le savant Blaise Pascal, a énoncé en son temps le célèbre pari de Pascal, que nous résumons ici. En admettant qu’on ne puisse mathématiquement prouver que Dieu existe ou que Dieu n’existe pas, la question de la preuve de l’existence de Dieu n’a plus d’intérêt, et on doit plutôt s’intéresser à la question de savoir quelle attitude on doit avoir par rapport à Dieu. Doit-on croire ou non à son existence ? La question est donc simplement croire ou ne pas croire ?

Pour Pascal, en choisissant de croire, il y a certes un cout et des privations, mais il y a aussi des joies et des récompenses dans la vie. Il y a surtout que si à la fin Dieu a existé, nous gagnons la vie éternelle. Par contre, s’il n’existe pas, notre perte est négligeable.  En choisissant de ne pas croire, il y a des joies et des peines relatives à ce choix durant notre vivant. A la fin, si Dieu n’existe pas, on ne perdra rien de nouveau. Par contre, si Dieu existe, c’est notre vie qui est perdue à jamais. Le prix à payer si nous avons eu tort dans notre pari est trop élevé, comparé au gain. De ce fait, le bon sens commande alors de croire.  En résumé « puisqu’en croyant nous ne perdons « rien », et qu’en ne croyant pas nous pouvons « tout perdre », croyons ».

SI étant devant vous, j’ouvre un sac, puis je le rejette brutalement avec l’air très effrayé, en vous affirmant que j’y ai vu un serpent, même si vous ne me croyez pas, vous n’irez pas mettre votre tête dans le sac pour vérifier s’il s’y trouve un serpent. Lorsque vous venez à Dieu et niez son existence sans pouvoir d’aucune manière prouver qu’il n’existe pas et malgré toutes les évidences, vous pariez en fait votre vie. Je ne sais pas quelle contrepartie admissible vous permet de parier votre vie, de mettre votre tête dans le sac pour voir si le serpent existe. Vous croyez bénéficier des bienfaits du péché, ou vous vous croyez esclave du péché et ne comprenez pas la délivrance que Jésus-Christ apporte. Expérimentez-la.  Ne croyez pas que la vie en Christ est moins heureuse que la vie de pécheur. Car la vie de pécheur en plus de conduire à la mort vous met en danger permanent (catastrophes, accidents…). Or, le chrétien a des promesses fortes, qui reflètent la vie en Christ :

Psaume 91 :7-9 « Que mille tombent à ton côté, Et dix mille à ta droite, Tu ne seras pas atteint;De tes yeux seulement tu regarderas, Et tu verras la rétribution des méchants.Car tu es mon refuge, ô Éternel! Tu fais du Très Haut ta retraite. »

Philippiens 4:6-7 « 6 Ne vous inquiétez de rien; mais en toute chose faites connaître vos besoins à Dieu par des prières et des supplications, avec des actions de grâces.7 Et la paix de Dieu, qui surpasse toute intelligence, gardera vos cœurs et vos pensées en Jésus Christ. ».

Il existe plusieurs réfutations au pari de Pascal, dont nous listons ici quelques-unes : le prix à payer par le croyant et la multiplicité des religions.

1.6.1       Le prix à payer

La réfutation ici est que le prix à payer par le croyant n’est pas nul. Nous reconnaissons en effet qu’il n’est pas nul.  En réalité, il ne suffit pas de se contenter de croire que Dieu existe ou non pour avoir le salut d’après les religions. Il faut également vivre d’une manière censée, juste et pieuse.

  • Tite 2.11-12  » La grâce de Dieu source de salut pour tous les hommes a été manifestée. Elle nous enseigne à renoncer à l’impiété et aux désirs de ce monde et à vivre dans le siècle présent d’une manière sensée juste et pieuse « 

Il ne s’agit donc pas juste de dire qu’on croit pour être sauvé, mais aussi de s’inscrire dans une vie de croyant, à moins qu’on ait cru juste avant de mourir.  Croire n’est donc que le premier pas.  La piété peut avoir un cout non nul. Néanmoins, ce cout reste fini et négligeable devant l’enjeu de la vie.

Par contre, l’idée qu’il est demandé de payer des dimes et des offrandes pour le salut est totalement FAUSSE.

Romains6 : 23 Car le salaire du péché, c’est la mort; mais le don gratuit de Dieu, c’est la vie éternelle en Jésus-Christ notre Seigneur.

Les gens qui paient les dimes et les offrandes, ce n’est pas pour leur salut. Ils espèrent plutôt par l’obtenir des bénédictions pour leur vie terrestre. La dime n’a rien à voir avec le Christianisme et aucun chrétien n’est dans l’obligation de la donner ou de la payer. Les offrandes par contre, doivent être faites selon la prospérité de chacun, de manière totalement volontaire, sans contrainte et avec joie. Elles participent du fait qu’on montre de la bonté et la miséricorde, ce qui nous rend davantage éligibles à la bonté et à a miséricorde de Dieu dans nos vies.

Proverbes 11 :24-25 « Tel, qui donne libéralement, devient plus riche; Et tel, qui épargne à l’excès, ne fait que s’appauvrir. 25L’âme bienfaisante sera rassasiée, Et celui qui arrose sera lui-même arrosé. »

1.6.2       Grande variété de croyances religieuses

Plusieurs refusent de croire en Dieu, en appliquant le raisonnement ci-après. En supposant que Dieu existe, du fait des croyances diverses, on voit bien que croire ne suffit pas, car selon chaque courant de croyance, les autres seront condamnés et seuls ceux de ce courant seront sauvés. Ainsi, pour des Chrétiens les musulmans seront condamnés, de même que pour des musulmans les chrétiens seront condamnés.  Il n’y a donc pas d’avantage à croire plutôt qu’à ne pas croire.

Tout d’abord, il importe comme je l’ai déjà souligné de distinguer la croyance en ce que Dieu existe de l’attachement à une religion précise. Le fait qu’une religion puisse se tromper dans ses enseignements ne peut être utilisé pour remettre en cause l’existence de Dieu. Par contre, il faut reconnaitre que dans la perspective du pari de Pascal, croire en Dieu et choisir la mauvaise religion pourrait tout aussi bien conduire à la perdition que ne pas du tout y croire.  On sort tout de même du pari de Pascal avec la conviction qu’il vaut mieux croire, et on se pose la question « croire et se conformer à quelle religion » ?

Il y a des points communs aux diverses religions, à savoir la nécessité de se conduire d’une manière juste.  Ensuite, je peux dire que ceux qui cherchent sincèrement et honnêtement Dieu, finissent par trouver la voie de Dieu. Et quand bien même ils ne la trouveraient pas, Dieu est reconnu comme le juste juge, et son jugement ne manquera pas de prendre ce fait en compte.  A ce sujet, notons ce que dit la bible :

« Vous me chercherez, et vous me trouverez, si vous me cherchez de tout votre cœur »  Jérémie 29:13

 « Car Dieu ne fait pas de favoritisme. Ceux qui ont péché sans avoir eu connaissance de la Loi de Moïse périront sans qu’elle intervienne dans leur jugement. Mais ceux qui ont péché alors qu’ils étaient soumis au régime de la Loi seront jugés conformément à la Loi. Car ce ne sont pas ceux qui se contentent d’écouter la lecture de la Loi qui seront justes aux yeux de Dieu. Non, seuls ceux qui appliquent la Loi sont considérés comme justes. » Romains 2:11-13 La Bible du Semeur (BDS)

« Alors Pierre, ouvrant la bouche, dit: En vérité, je reconnais que Dieu ne fait point acception de personnes, mais qu’en toute nation celui qui le craint et qui pratique la justice lui est agréable. » actes 10 :34

« Si je n’étais pas venu et que je ne leur eusse point parlé, ils n’auraient pas de péché; mais maintenant ils n’ont aucune excuse de leur péché. » Jean 15 :22

Ainsi, celui qui croit et s’engage, ne peut être au même niveau que celui qui n’a pas cru. Mon propos ici n’est pas de dire que toutes les voies mènent à Dieu, mais que pour ceux qui cherchent sincèrement et honnêtement Dieu, Dieu saura leur montrer la voie qui mène à lui, comme il le fit pour l’eunuque Ethiopien. Et s’ils n’ont pas eu le temps de trouver cette voie, Dieu les traitera selon sa justice.  Celui par contre qui aura rejeté Dieu aura simplement choisi la voie de la perdition.

1.6.3       Contradictions dans les textes religieux

En admettant que les contradictions dans les textes religieux existent, Il est curieux d’y voir une preuve que Dieu n’existe pas. Tout au plus, cela pourrait être une occasion de mettre en doute ces textes ou l’interprétation qu’on en fait. Plusieurs textes religieux ont une valeur symbolique ou allégorique, et doivent être compris dans leur esprit et non dans leur lettre.  De nombreuses contradictions apparentes de textes religieux viennent de ce qu’on les comprend selon la lettre de notre temps et non selon l’esprit du moment de leur écriture.

Lorsque quelqu’un lit dans la bible le commandement « tu ne tueras point », il se garde de comprendre que cela lui interdit de tuer des animaux ou des insectes, pourtant le commandement ne fait aucune restriction. Il choisit ainsi de ne pas prendre le commandement à la lettre, mais d’en cerner l’esprit, qu’il considère comme le véritable commandement. Or, si on prend ce commandement à la lettre, il s’ensuivra de nombreuses contradictions avec d’autres textes religieux. Le cas de ce commandement est évident. Plusieurs autres cas, moins évidents sont pris à la lettre et entrainent des incompréhensions et des « contradictions » (voir à ce sujet mon article sur la définition du péché, ainsi que celui sur la sagesse et la réflexion).  Ces contradictions apparentes, réelles ou non, ne sauraient logiquement remettre en cause l’existence d’un créateur.

1.6.4       Pourquoi Dieu permet les non croyants

Nous n’avons pas la compétence pour nous ériger en juge dépositaire de la sagesse, et pensant que si Dieu ne fait pas comme nous pensons qu’il devrait faire, alors il n’existe pas. Nous ne pouvons pas affirmer que Dieu, s’il existait devrait automatiquement détruire tous les non croyants. Voici ce que dit la bible :

« Le Seigneur ne tarde pas dans l’accomplissement de la promesse, comme quelques-uns le croient; mais il use de patience envers vous, ne voulant pas qu’aucun périsse, mais voulant que tous arrivent à la repentance. » 2 Pierre 3 :9

1.6.5       Pourquoi Dieu permet le mal

Cette question, comme plusieurs autres sont imaginables, pour essayer de prouver que Dieu n’existe pas. Il est très important de comprendre qu’avec notre intelligence limitée, ne pas comprendre la raison d’un choix de Dieu ne saurait constituer la preuve qu’il n’existe pas. Comme nous l’avons dit plus tôt dans cet article, trop de preuves militent en faveur de l’existence d’un créateur. Partant de cette évidence de l’existence du créateur, on peut se poser des questions, non pas pour considérer notre absence de réponse comme preuve qu’il n’y a pas de créateur, mais seulement pour en chercher la réponse. Imaginerait-on un enfant penser qu’il n’a pas de père parce qu’il souffre sans l’intervention de son père ?

Souvenez-vous de la parabole du fils prodige dans la bible. Le fils s’en est allé, loin de son père, de la maison paternelle, de sa protection. Il a longtemps souffert, et a finalement décidé de retourner à son père pour mettre fin à ces souffrances et vivre une bonne vie. Lorsqu’on se demande pourquoi Dieu permet le mal, on oublie que presque toute l’humanité s’est comportée comme cet enfant prodige, et n’est pas revenue au père malgré ses souffrances.  Ainsi, depuis le péché originel commis par Adam et Eve, les hommes se sont toujours plus éloignés de Dieu, à travers une vie de péché et de déni de Dieu.

Ceux-là qui ont fui la maison et la protection divines, qui ont renié Dieu, sont les premiers à demander des comptes à Dieu par rapport à ce qui leur arrive. C’est un non-sens. L’origine des guerres, de la plupart des souffrances reste fondamentalement la désobéissance à Dieu, le refus des hommes de se conduire d’une manière censée, juste et pieuse, ainsi que la piété apparente. Comme le dit Dieu dans la bible « ce peuple m’honore des lèvres, mais son cœur est éloigné de moi ».  En étant rebelles à Dieu, les hommes se sont soustraits de sa protection et se sont exposés à sa colère, ainsi qu’aux œuvres du diable.  Ils se sont délibérément mis sous l’autorité du diable, et plutôt que de demander des comptes au diable.

Le résultat est ce mal, cette souffrance que nous décrions tant. Il appartient à toute personne qui souhaite demander des comptes à Dieu par rapport à cela, de se mettre lui-même en règle avec Dieu, de se mettre sous sa protection, ensuite il demandera des comptes en ce qui le concerne. En ce qui concerne les autres, il n’a malheureusement pas connaissance de leur état de rébellion ou d’obéissance, ainsi que de tout ce qui pourrait expliquer leurs souffrances.  Chacun devrait percevoir la souffrance comme un juste rappel à Dieu, à retourner vers celui à qui nous devons rendre compte et à qui nous pouvons demander des comptes une fois que nous avons accompli notre part. Cette part qui n’est pas de se contenter d’honorer Dieu des lèvres, mais bien de nous conduire d’une manière censée, juste et pieuse.

1.7      Les autres choses qu’on croit que Dieu aurait dû faire s’il existait

Plusieurs vont dire que Dieu n’existe pas, en donnant des arguments du genre s’il existait, il ne permettrait pas ceci, il ferait cela. Dans leur posture, ils se positionnent comme conseillers de Dieu, comme ayant atteint un niveau de sagesse leur permettant de définir sans se tromper ce que Dieu DOIT faire ou ne pas faire dans certaines situations. Si vous êtes l’une de ces personnes, demandez-vous qui vous a dit que vous êtes déjà plus sage que Dieu ? Au point d’avoir les solutions que lui n’auraient pas trouvé ? Si votre sagesse est si élevée, pourquoi ne l’appliquez-vous pas pour accomplir tous vos désirs et changer la société ? Pour ne jamais vous tromper dans vos choix ou vos décisions ? Vous devez avoir l’humilité de reconnaître que vous pouvez ne pas avoir compris certains choix de Dieu, et soit a) vous dire que dans toute sa sagesse et sa justice son choix est forcément ce qu’il y a de mieux ou b) garder cette incompréhension comme question et faire des recherches (Internet, …) ou poser la question à d’autres qui pourraient vous répondre. Dans tous les cas, le fait que vous n’ayez pas la réponse à une question, ou que vous ayez une mauvaise réponse, ou une réponse que vous ne comprenez pas ne saurait être la preuve que Dieu n’existe pas.

1.8      Le Dieu que plusieurs rejettent et le Dieu dont je parle

A travers le rejet de Dieu ou de son existence, plusieurs rejettent en fait les exigences formulées par diverses religions, et surtout rejettent l’évangile de l’interdiction et de la menace. Ils comprennent bien qu’admettre l’existence de Dieu sous le prisme des enseignements qu’ils ont reçu et accepter de se conduire d’une manière pieuse implique d’office de nombreuses interdictions auxquelles ils ne peuvent s’accommoder, et des menaces lorsque ces interdictions ne sont pas respectées. Il devient donc convenable de souhaiter et même d’admettre que Dieu n’existe pas, afin de se sentir libre de toute interdiction sans faire face à une menace.  Seulement, ce n’est pas le fait de croire que Dieu n’existe pas qui fait qu’il n’existe pas. Nous avons donné ici assez de preuves de son existence.

Il y a un Dieu « dictateur méchant » qui a été présenté par de nombreuses religions aux hommes, et cette présentation de Dieu a fait fuir beaucoup d’hommes, qui engageant le combat contre l’existence de ce Dieu pensent se battre pour leur liberté, pour leur bien-être. On peut comprendre que ce Dieu soit rejeté par plusieurs, mais ce n’est pas ce Dieu là que la bible nous a présenté, et ce n’est pas celui-là dont je parle.

Le Dieu dont je parle est celui de l’évangile de l’amour et de la promesse. C’est celui que Jésus nous a permis d’appeler notre père. Ce Dieu est un bon père aimant.  Le bon père donne ce qui est bien à ses enfants. Il leur prescrit beaucoup d’interdictions, et leur promet toutes sortes de punitions en cas de transgressions, non pas pour leur montrer son autorité indiscutable, mais bien par amour pour eux. Il sait que derrière chaque transgression se cache un danger pour son enfant, pour les frères de cet enfant, pour la société ou pour sa relation avec lui.  Les commandements de Dieu sont des instruments de Dieu pour nous aider à nous conduire d’une manière censée, juste et pieuse, et cela est pour notre bien et pour celui de la société.

Ce ne sont pas des dogmes absolus et intouchables, dont la lettre immuable nous condamne à chaque transgression. Non, Dieu est amour, et toute sa loi vise à réaliser les deux commandements fondamentaux : « tu aimeras le seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme, et de toute ta pensée » et « tu aimeras ton prochain comme toi-même ». A de très rares exceptions près, la lettre de la loi est secondaire, et l’amour prime, l’objectif étant pour nous de nous conduire d’une manière censée, juste et pieuse.

Jésus nous a montré que l’esprit de la loi est au-dessus de la lettre, en guérissant un malade le jour du sabbat et en illustrant son acte avec des actes de David, qui étaient hors la loi, mais qui lui furent imputés à justice. Mon article sur la définition du péché aborde en profondeur cette question du péché, qui mal comprise a contribué à éloigner les hommes de Dieu. Le lecteur pourrait le consulter pour en savoir plus.

De même, plusieurs rejettent Dieu à cause des errements qu’ils observent dans plusieurs « églises », où on a d’une manière ou d’une autre enseigné aux gens que devenir chrétien implique automatiquement de devenir crétin, car il faut renoncer à toute forme de raisonnement et accepter tout ce que dit le prédicateur. Cela a ouvert la voie à de nombreuses dérives condamnables. Cet enseignement n’est pas celui de la bible, qui nous dit plutôt

 « garde la sagesse et la réflexion, elles seront la vie de ton âme et l’ornement de ton cou » Prov 3 :21-22.

S’agit-il alors de croire et de vivre n’importe comment ? Loin de là. L’exigence d’amour du prochain nous contraint dans notre style de vie. Aimer son prochain comme soi-même, c’est renoncer à la méchanceté vis-à-vis de son prochain, c’est pardonner, c’est de ne pas faire à autrui ce que nous n’aimerions pas qu’il nous soit fait à sa place… Lorsqu’à cause de cela quelqu’un rejette Dieu, il sait bien que c’est parce qu’il préfère la voie du mal.  Lorsque quelqu’un observe les commandements, il en profite pour sa santé ; la société en profite, la famille en profite.

Croyez en Dieu, parce qu’il y a assez de preuves de ce qu’il est là, qu’il est plus irrationnel de croire en son absence, et que vous pouvez vivre l’expérience de sa présence. Croyez en Dieu, et vivez selon les deux commandements fondamentaux, et cela sera bien pour tous. Et par-dessus tout, cela vous donnera accès à la promesse ultime, la vie Eternelle.  Avant la vie Eternelle, vous pourrez accéder sur terre aux fruits de l’esprit (joie, paix…).

« Mais le fruit de l’Esprit, c’est l’amour, la joie, la paix, la patience, la bonté, la bénignité, la fidélité, 23la douceur, la tempérance; » Galates 5 :22-23

« 7Et la paix de Dieu, qui surpasse toute intelligence, gardera vos cœurs et vos pensées en Jésus-Christ. » Philippiens 4 :5

« Car ce qu’on peut connaître de Dieu est manifeste pour eux, Dieu le leur ayant fait connaître. 20En effet, les perfections invisibles de Dieu, sa puissance éternelle et sa divinité, se voient comme à l’œil, depuis la création du monde, quand on les considère dans ses ouvrages. »  Romains 1:20

Si vous étiez non croyant, ne soyez pas comme cet enfant prodige qui a quitté son père, souffre du fait de son éloignement, passe le temps à se plaindre, cherche partout des solutions couteuses, reste dans l’anxiété, mais ne revient pas à son père. C’est le moment de se repentir, d’accepter que Dieu existe, et de prendre part au salut obtenu en Christ. C’est le moment de renoncer aux mauvaises œuvres, aux œuvres des ténèbres et d’invoquer le pardon de Dieu, en s’adressant directement à lui, au nom de Jésus-Christ.  Gardez-vous de ceux qui voudront vous vendre votre salut, gardez-vous de ceux qui vous invitent à devenir Crétins, vous rappelant toujours que vous devez vous conduire avec amour, d’une manière censée, juste et pieuse.

Mathieu 11:28 « Venez à moi, vous tous qui êtes fatigués et chargés, et je vous donnerai du repos ». 

Jean3 :16 Car Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle.

Que Dieu se révèle à vous.

1.9      En savoir plus

Pour avoir davantage de réponses sures sur vos questions relatives au christianisme, aller ici

https://telegra.ph/Liens-vers-mes-publications-chretiennes-10-08

Découvrez-ici le vrai message de l’évangile et le SECRET de la PRIERE EFFICACE :

https://telegra.ph/Le-v%C3%A9ritable-message-de-l%C3%A9vangile-11-14

NB: il est recommandé de lire tout le texte sans rechercher les références, puis de revenir sur les points de doute rechercher les références tel que c’est expliqué à la fin du texte.

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